Colette avait toujours été active, jusqu’à ce qu’elle se retrouve confinée chez elle. Un organisme de Centraide est venu lui ouvrir de nouvelles portes.
« La pandémie a été une rude épreuve pour moi. J’habitais dans une résidence pour personnes âgées et, du jour au lendemain, nous avons été confinés dans nos appartements. Je me suis retrouvée complètement seule alors que j’aimais beaucoup fréquenter les gens.
J’ai vécu une vie bien remplie. J’ai eu deux enfants d’un premier mariage, dont un garçon qui est né handicapé. Par la suite, je me suis divorcée et je me suis remariée avec un homme de qui j’ai eu un autre fils. En 2016, j’ai perdu mon fils aîné et mon mari, tandis que ma fille a dû combattre un grave cancer, mais elle s’en est remise.
J’ai toujours eu un emploi, d’abord dans un hôpital, puis j’ai travaillé à la mise sur pied et la gestion d’un centre local de services communautaires dans ma région. Je me suis toujours impliquée dans divers organismes. Comme j’avais toujours été active, j’ai trouvé ça très difficile de me retrouver toute seule chez moi. Je me sentais prisonnière.
Un organisme appuyé par Centraide est venu nous aider à faire de l’exercice. Les gens s’installaient dans le stationnement et nous donnaient les instructions par haut-parleur, tandis que nous les suivions sur nos balcons. Ensuite, on a ajouté de la musique. Cette intervention nous a permis de sortir de notre solitude.
Ça m’a d’ailleurs amené à vouloir reprendre ma vie en main. J’ai quitté la résidence pour prendre un appartement.
J’avais plusieurs connaissances au sein de l’organisme qui nous avait aidés à la résidence. On était au courant de mon parcours et de mon expérience de travail. La directrice m’a donc invitée à me présenter au conseil d’administration et c’est ainsi que je me suis retrouvée trésorière de l’organisme.
Aujourd’hui, l’organisme compte 1200 membres et j’espère que nous allons nous rendre à 2000 d’ici peu. Nous formons une équipe du tonnerre. Nous voulons vraiment travailler pour les aînés. Nous leur offrons toutes sortes d’activités : conférences, cafés-rencontres, ateliers, cours de danse, jardins communautaires, cuisines-partage, etc.
Ces activités me font rencontrer beaucoup de gens et je m’aperçois qu’il y a de plus en plus d’aînés qui ne savent pas trop s’orienter vers des services qui peuvent les aider à maintenir leur autonomie. Ça me fait du bien de pouvoir donner un coup de main.
Je remercie grandement Centraide de financer cet organisme. Sans cet argent, il n’aurait pas pu nous donner ces services pendant la pandémie. Grâce à cela, non seulement j’ai pu revivre, mais j’ai aussi repris confiance dans la vie. Je sais que la pandémie ne durera pas toujours.
Il ne faut pas se laisser abattre mais plutôt se dire que la vie est belle et que ça va aller mieux. L’une de mes valeurs dans la vie c’est de vouloir aider les autres. C’est important pour moi parce que ça me permet de me sentir forte et utile. Même si on est triste en dedans, on peut sourire à quelqu’un et lui faire plaisir. Un simple « Bonjour » peut nous sortir de notre solitude. »
Je remercie grandement Centraide de financer cet organisme. Sans cet argent, il n’aurait pas pu nous donner ces services pendant la pandémie. Grâce à cela, non seulement j’ai pu revivre, mais j’ai aussi repris confiance dans la vie. Je sais que la pandémie ne durera pas toujours.
Il ne faut pas se laisser abattre mais plutôt se dire que la vie est belle et que ça va aller mieux. L’une de mes valeurs dans la vie c’est de vouloir aider les autres. C’est important pour moi parce que ça me permet de me sentir forte et utile. Même si on est triste en dedans, on peut sourire à quelqu’un et lui faire plaisir. Un simple « Bonjour » peut nous sortir de notre solitude. »